En un mot, un virus. En plusieurs, Ebola appartient à la famille des filovirus, de par leur forme filamenteuse caractéristique. Son origine serait à priori à attribuer aux chauve-souris.
Après un temps d'incubation pouvant aller de deux jours a trois semaines, les premiers symptômes ont tout l'air d'une grippe: fièvre, diarrhée, vomissements, douleurs abdominales. Cette longue incubation et ces états non spécifiques rende ce virus difficile à prévenir. Il serait inimaginable de mettre en quarantaine toute personne présentant des symptômes grippaux ou d'effectuer un test sanguins au moindre éternuement.
Par la suite, par contre, les choses se compliquent et deviennent bien plus caractéristiques. Dans les 4 ou 5 jours suivants, les symptômes passent de la diarrhée au rejet de sang, ulcérations buccales et labiales et saignement des gencives et des yeux. La phase terminale se dénote enfin par la détérioration d'un ou de plusieurs organes vitaux, tel que reins, poumons, cœur ou foie.
Pour en finir avec ces joyeusetés, ajoutons que le taux de mortalité évolue entre 50% et 100%.
Si ce virus, identifié en 1976 par le médecin belge Peter Piot, mérite qu'on s'y attarde c'est bien sur parce qu'il fait la une des journaux en ce moment. Et si c'est le cas, c'est que depuis le premier décès à imputer à Ebola en Guinée le 6 décembre 2013, plus de 4000 morts peuvent lui être attribué. Joli médaille.
Les gouvernements se sont finalement réveillés et ont pris des mesures pour tenter d'enrayer ce fléaux. Un test, conçu en France, permet d'identifier le virus en 15mn, tandis que les chercheurs travaillent d’arrache-pied pour trouver un vaccin.
Mais au final comment fonctionne ce virus ?
Dans un premier temps la contamination se fait par contact avec les liquides organiques (sang, salive, etc ...). Certains affirment que la contamination aérienne est aussi possible, mais rien ne le prouve pour l'instant.
Une fois dans le corps, le virus s'attache aux cellules, ce qui lui permet de circuler et de se reproduire très rapidement. En quelques sorte, les cellules sont le nid des particules virales à naître. Une fois complète ces dernières infectent d'autres cellules se reproduisent a l’intérieur et ainsi de suite.
A terme cela provoque de fortes hémorragies internes.
Mais ne paniquons pas, malgré les cris d'alarme des journalistes. Une vaste étude a été mené durant trois ans au Gabon. Elle a démontré que tous ceux infectés par le virus ne développent pas forcément la forme grave de la maladie, c'est-à-dire vomissement, diarrhée, etc ... Par ailleurs, le corps est capable de battre seul cette maladie, tant est que le système immunitaire n'est pas affaibli. En effet des porteurs sains du virus ont été recensés avec les anticorps nécessaire pour combattre Ebola.
Le but ici n'est pas d'amoindrir la gravité de cette maladie, mais de voir les points positifs et surtout de démontrer que la nature est bien faite. Ceci n’empêche, continuons à bien nous laver les mains et à faire attention à ce qu'on mange.
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