Le mont du Temple

A l'origine, c'est une colline nommée mont Sion ou mont Moriah pour d'autres. Les différents événements relatés par l'Ancien  et le Nouveau Testament, la construction du Temple de Jérusalem, puis de la mosquée Al Aqsa en ont fait un endroit saint pour les trois principales religions monothéistes.



Le mont du Temple a vu du beau monde le fouler au cours de son histoire. Abraham et son fils Isaac, Jésus ou encore Mahomet seraient passés par ce lieu. Cela explique l'importance de la ville qui l'abrite, Jérusalem, mais aussi des conflit qu'elle génère, particulièrement entre juifs et musulmans.

Bien qu'officiellement sous autorités israéliennes, le mont du Temple et en fait gérer par la Jordanie au travers d'un waqf, sorte d'association à utilité publique et/ou religieuse.

Si cet endroit génère tant de tension, c'est qu'en dehors de son histoire particulière, il voit chaque jour des fidèles des trois confessions venir y prier. En conséquence, chacun voudrait y voir sa propre religion être l'unique détentrice de ce lieu. 

En effet, le mont abrite aujourd'hui la troisième mosquée la plus sainte pour les musulmans, mais doit voir la reconstruction prochaine du 3eme Temple pour les juifs par le messie, qui, pour les chrétiens sera Jésus, auquel les juifs ne croient pas. C'est pour vous dire, l’imbroglio.

Mais finalement, en dehors de son histoire, qu'a-t-il de si spécial ce mont ?

En vérité, le mont du Temple héberge en son sein le Rocher de la Fondation. Cet endroit serait le point de communication entre le Ciel et la Terre pour juifs et musulmans. Le Rocher de la Fondation abriterait lui-même le Puits des Âmes, lieu ou séjournerait les âmes des morts en attendant le jugement dernier pour les musulmans et qui servirait de couvercle aux Abysses contenant les eaux du Déluge pour les juifs.

Avec tout cela, mieux vaut s'y rendre avec précaution.

Ebola

En un mot, un virus. En plusieurs, Ebola appartient à la famille des filovirus, de par leur forme filamenteuse caractéristique. Son origine serait à priori à attribuer aux chauve-souris.


Après un temps d'incubation pouvant aller de deux jours a trois semaines, les  premiers symptômes ont tout l'air d'une grippe: fièvre, diarrhée, vomissements, douleurs abdominales. Cette longue incubation et ces états non spécifiques rende ce virus difficile à prévenir. Il serait inimaginable de mettre en quarantaine toute personne présentant des symptômes grippaux ou d'effectuer un test sanguins au moindre éternuement.

Par la suite, par contre, les choses se compliquent et deviennent bien plus caractéristiques. Dans les 4 ou 5 jours suivants, les symptômes passent de la diarrhée au rejet de sang, ulcérations buccales et labiales et saignement des gencives et des yeux. La phase terminale se dénote enfin par la détérioration d'un ou de plusieurs organes vitaux, tel que reins, poumons, cœur ou foie.

Pour en finir avec ces joyeusetés, ajoutons que le taux de mortalité évolue entre 50% et 100%.

Si ce virus, identifié en 1976 par le médecin belge Peter Piot, mérite qu'on s'y attarde c'est bien sur parce qu'il fait la une des journaux en ce moment. Et si c'est le cas, c'est que depuis le premier décès à imputer à Ebola en Guinée le 6 décembre 2013, plus de 4000 morts peuvent lui être attribué. Joli médaille.



Les gouvernements se sont finalement réveillés et ont pris des mesures pour tenter d'enrayer ce fléaux. Un test, conçu en France, permet d'identifier le virus en 15mn, tandis que les chercheurs travaillent d’arrache-pied pour trouver un vaccin.

Mais au final comment fonctionne ce virus ?

Dans un premier temps la contamination se fait par contact avec les liquides organiques (sang, salive, etc ...). Certains affirment que la contamination aérienne est aussi possible, mais rien ne le prouve pour l'instant.
Une fois dans le corps, le virus s'attache aux cellules, ce qui lui permet de circuler et de se reproduire très rapidement. En quelques sorte, les cellules sont le nid des particules virales à naître. Une fois complète ces dernières infectent d'autres cellules se reproduisent a l’intérieur et ainsi de suite.
A terme cela provoque de fortes hémorragies internes.

Mais ne paniquons pas, malgré les cris d'alarme des journalistes. Une vaste étude a été mené durant trois ans au Gabon. Elle a démontré que tous ceux infectés par le virus ne développent pas forcément la forme grave de la maladie, c'est-à-dire vomissement, diarrhée, etc ... Par ailleurs, le corps est capable de battre seul cette maladie, tant est que le système immunitaire n'est pas affaibli. En effet des porteurs sains du virus ont été recensés avec les anticorps nécessaire pour combattre Ebola.

Le but ici n'est pas d'amoindrir la gravité de cette maladie, mais de voir les points positifs et surtout de démontrer que la nature est bien faite. Ceci n’empêche, continuons à bien nous laver les mains et à faire attention à ce qu'on mange.



La réalité virtuelle

La réalité virtuelle, c'est le truc du moment. On l'a tous vu d'une manière ou d'une autre dans certains films futuriste: un casque que l'on place sur la tête et qui nous plonge dans une autre réalité.

 

Et bien cela est en passe d'arriver dans nos salons. Jusque là rester dans des laboratoires et départements de recherche, certaines grandes entreprises de l'informatique ont décidé de mettre un coup de collier à cette technologie.

Pour info, les casques de réalité virtuelle ont en fait vu le jour en 1966, grâce aux recherches de Ivan Edward Sutherland (si ça vous intéresse vous pouvez aller voir ici pour plus d'histoire). C'est pour vous dire que cela ne date pas d'aujourd'hui. Mais ce n'était là que les balbutiements et il a fallu attendre une bonne cinquantaine d’années et le soudain réveille des géants de l'informatique pour que ces casques sortent des placards.

En effet, Facebook, mais aussi Google ou Samsung se sont décidés à investir quelques millions de dollars dans des sociétés spécialisées dans ce domaine. En l’occurrence l'entreprise Oculus VR pour Facebook, acquise pour la modique somme de 2 milliards de dollars et Magic Leap pour Google déboursant quant à lui 542 millions de dollars (en partenariat avec Qualcomm). Il faut cependant préciser que la technologie dans laquelle Google a investi (un investissement directe de Google, d'ailleurs, et non pas de sa filiale Google Ventures, normalement chargée de ce genre d’opération), est quelque peu différente de son "concurrent" Facebook. Ici il ne s'agit pas d'un casque qui nous plongerait dans un autre monde, mais plutôt de cet autre monde qui viendrait à nous. En vérité, dans le cas de Magic Leap on devrait parler de réalité augmentée (je vous laisse aller voir tout seul en quoi ça consiste).

Quoiqu'il en soit, la bataille fait rage pour s'emparer du marché prometteur des technologies de virtualisation. Quant à nous, préparons nos cerveaux. Parce que c'est bien de cela qu'il s'agit: tromper nos sens. A tel point d'ailleurs que certains, après l'avoir essayé ont été pris de vertiges et de nausées.

Mais alors en quoi ça consiste ?

Et bien voila: pour simplifier le casque de réalité virtuelle c'est en fait un écran 3D et deux lentilles, une pour chaque œil. C'est tout. Pour preuve, Google vend pour environ 20 euros un casque en carton, le Google Cardboard. Placez-y votre smartphone et vous avez votre casque futuriste (si ça vous intéresse c'est par ).

Alors qu'est ce que l'Oculus Rift de Facebook offre-t-il de plus ?

En fait, en dehors du visuelle, d'autres de nos sens participent à l'immersion. Le premier bien sur étant le son. Ces casques nous coupent totalement du monde extérieur. Ajoutons les mouvements, qui permettent de faire défiler l'image en fonction de la direction dans laquelle vous regardez. C'est pour cela entre autre que le Google Cardboard fonctionne avec votre smartphone et pas avec votre télé. Et puis surtout l'Oculus peut être branché à son PC, donc permettre, à travers certaines technologies haptiques (interfaces entre homme et réalité virtuelle), une immersion totale.

En tout cas si ça vous intrigue et que vous souhaitez en acquérir un, vous aurez l'embarras du choix. Face a Facebook et son Oculus Rift qui avoisinera les 225 euros, Samsung prevoit la sortie de son casque Gear VR aux alentour de 200 euros. Sony lui aussi s'est lance sur le marché avec un casque prévu pour la PS4, le Morpheus, son prix n'ayant pas encore été communiqué.

Il ne nous reste donc plus qu'à s'armer d'un peu de patience et surtout de nous préparer a toutes les possibilités que cela ouvre.